LA MARELLE ancien

Festival CoLibriS

L'objectif du festival CoLibriS est de promouvoir la littérature latino-américaine en regard avec les littératures du monde entier.
Le festival s'adresse à tous les publics : autour du coeur du festival (trois jours de rencontres et tables rondes en continu à la friche la Belle de Mai), le festival propose ateliers jeunesse, rencontres scolaires et universitaires, rencontres en librairies, soirées théâtre, musique et cinéma.
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Dès l’origine, le festival littéraire CoLibriS a marqué sa volonté de diffuser toutes les littératures du continent latino-américain, un continent bâti humainement et culturellement grâce à l’apport d’innombrables migrations et échanges culturels.
On constate aujourd’hui que les grandes préoccupations contemporaines (économiques, politiques, écologiques.
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) sont, dans cette région du monde, observées d’un regard neuf, et que les propositions alternatives qui en émergent sont reprises mondialement.
Dans le domaine littéraire, les grands textes latino-américains inspirent des écrivains d’autres pays, tandis que, simultanément, les littératures d’Amérique du Sud et du Centre se sont nourries d’influences européennes, slaves, arabes, juives.
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Nous souhaitions présenter cette richesse en la confrontant avec les littératures du monde entier.
En 2013, CoLibriS propose ainsi un regard croisé « latino-arabe ».
Trois angles de réflexions mènent la programmation de cette édition : Les mouvements humains.
Migrations et origines familiales, ou désirs de voyages font que des écrivains se retrouvent sur plusieurs territoires, entre continent sud-américain et mondes arabes, et nourrissent leur parcours personnel de ces déplacements.
Les filiations littéraires.
Parce que l’œuvre de Borges s'inspire de la mystique arabe et des contes orientaux, ou que García Márquez doit beaucoup aux Mille et une nuits… Et que, dans l’autre sens, des auteurs comme Gamal Ghitany empruntent une partie de leur inspiration au mouvement du réalisme magique… Des territoires littéraires similaires, une manière proche de poétiser le monde.
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Le rôle de l’écrivain face au pouvoir.
Entre les dictatures latino-américaines et les abus de pouvoir des dirigeants de pays arabes, il y a hélas des similitudes.
Mais il y en a aussi dans la posture des écrivains qui se sont exprimés face au despotisme et aux injustices.
Pour les latino-américains comme pour les auteurs du monde arabes, la parole compte, la tradition de l’auteur qui s’engage par ses écrits et ses actions aussi.

Informations sur ce projet

  • Porteur LA MARELLE ancien
  • Date Du 24 Avril 2013 au 30 Avril 2013
  • Type aide Salons, Festivals et Rencontres littéraires
  • Localisation Provence-Alpes Côte d'Azur
Voir aussi le site dédié aux actions culturelles soutenues par la Sofia